Quand tu auras désappris à espérer, je t’apprendrai à vouloir.

Cette semaine, mon billet est en co-branding avec Doliprane… Il risque de contribuer à un boom de notoriété pour cette société en relation avec le nombre de lecteurs qui auront absorbé 1 gramme à la fin de cette lecture. S’il atteint 100 partages, prenez des actions chez eux !

Au regard de la croissance économique, et parallèlement à l’évolution des tendances de consommation, il semble se dessiner dans les prochaines années, 2 typologies de besoins clients et 3 types tactiques de développement, dans une dynamique commune.

| 2 typologies de clients, prospectives :

Les hédonistes-voyageurs : Incontestablement, ils voudront fuir la réalité de notre environnement, ils soutiendront l’économie des petits plaisirs, « voyageront plus souvent moins longtemps mais mieux » et se tourneront vers des offres de gastronomie, spa qui intègrent des notions de santé.

Pour exemple, le positionnement de la table d’Alain Ducasse sur la Naturalité pourrait partir de cette observation, ou encore les nouveaux investissements superbes du Relais & Châteaux la Coquillade, La Chenaudiere et ceux à venir comme l’hôtel du Castellet ou du Relais Bernard Loiseau, qui tous, servent une demande croissante, celle des expériences d’évasion.

Les puristes-voyageurs : Plus recentrés, ils sont aussi conscients que le monde sociétal est compliqué, mais ils inscriront comme une lutte leur solution de consommation et leurs attentes s’inscriront dans une forme de justice de consommation, équitable, saine, presque spirituelle.

Par exemple des restaurants qui indiqueraient que la carte ne change que 4 fois par an n’auraient plus de sens à leurs yeux, car étant dans un état d’esprit de locavor, de proximité, de cuisine en fonction du marché et à moins de 100 km, ils vont développer l’éthique gastronomique.

Maintenant que nous avons posé les profils comment vont-ils réagir face aux deux grands défis de nos 5 ans à venir : Allons-nous vers une poursuite de la mondialisation qui induit la croissance économique ou allons-nous vers une récession qui développe la nationalisation et la montée des extrêmes. Si nous prenons la température actuelle, la France avec une croissance proche de zéro aborde un avenir compliqué mais peut par un élan d’audace inverser la tendance.

Comment piloter son restaurant ou son hôtel au cœur de l’incertitude et de la sensation d’instabilité… ?

| 3 scénarii possibles pour imaginer sa tactique de développement :

  1. La croissance, la mondialisation : alors l’expérience est « évasion et émerveillement. »
  1. La stabilisation, le pouvoir d’achat progresse doucement : alors le consommateur reste prudent et développe des nouveaux comportements liés à des niches, une expérience « quête de valeurs consuméristes ».
  1. La récession, l’économie d’échelle et la production de masse : alors l’expérience du « tout compris », « bon marché », une sorte de « self-made-travel-family » : besoin de nullement d’autrui pour organiser son voyager et réalisé sur une localisation de voyage de proximité.

Intuitivement, le premier scenario entraine l’intensification et la concentration des entreprises pour l’hôtellerie et la restauration, la taille des lieux de réception augmentera, les marques réaliseront de plus en plus d’opérations de co-branding, joint-venture, fusionneront. Ce « toujours plus » de recherche de nouvelles expériences de la part des consommateurs va créer de l’innovation, et de l’emploi hautement qualifié.

Le second scenario va profiter aux entreprises étant dans un perpétuel renouveau, les concepts feront loi, c’est l’esprit pionnier qui guidera les entreprises, des sortes de start-ups perpétuelles ou la compétitivité sera féroce, nous aurons des succès fulgurants et des projets rapidement arrêtés.

Le troisième scenario aussi plausible malheureusement : l’austérité sera le maître mot, les besoins en service seront presque absents, les marges très faibles, c’est la concurrence internationale et les grands groupes qui domineront et il restera quelques acteurs forts du marché qui guideront le consommateur. Les marges feront vivre les intermédiaires et « crever » à petit feu les hôteliers restaurateurs.

| 1 dynamique commune :

Alors que faire ?

D’abord prendre la première posologie des 500 grammes à ce stade de la lecture recommandé en introduction, puis vous poser la question de la nécessité d’en reprendre 500 de plus …

Plus sérieusement, n’est-ce pas ensemble que nous nous façonnerons un autre avenir, que nous pourrons faire preuve d’audace et d’envie ?

L’énergie collective n’est-elle pas la clé de toute alternative ?

Je vous invite à ranger les 500 grammes restants, et à partager sur les réseaux cette idée et je serai ravi de recueillir aussi votre perception de l’avenir…

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager ce billet

Be first to comment